Et un signal d’alerte pour l’Algérie
En juillet 2025, les constats scientifiques sont sans appel : l’année 2024 est officiellement la plus chaude jamais mesurée à l’échelle mondiale, avec une température moyenne annuelle dépassant de +1,48°C les niveaux préindustriels (selon le rapport Global Climate Highlights de Copernicus/ECMWF).
Pour la première fois, une année calendaire entière a franchi la barre symbolique des +1,5°C, seuil clé de l’Accord de Paris. Même si ce dépassement n’est pas encore structurel — l’Accord se base sur des moyennes pluriannuelles — le message est clair : le réchauffement climatique s’accélère dangereusement.

L’Algérie : une région en première ligne
La carte mondiale des anomalies de température publiée par le service Copernicus montre que l’Afrique du Nord – et particulièrement l’Algérie – a connu des pics de chaleur extrêmes en 2024. Ce réchauffement se manifeste déjà par des effets tangibles et préoccupants :
- Vagues de chaleur prolongées : Avec des températures dépassant 48°C dans plusieurs régions, les risques sanitaires et les pressions sur les infrastructures s’intensifient.
- Stress hydrique accru : La raréfaction des ressources en eau menace directement l’agriculture, la sécurité alimentaire et l’accès à l’eau potable.
- Dégradation des écosystèmes : La désertification progresse, les forêts se raréfient, et les pertes de biodiversité réduisent la résilience écologique du pays.
- Urbanisation vulnérable : Les villes algériennes, peu adaptées aux extrêmes climatiques, deviennent de véritables îlots de chaleur.
« L’avenir est entre nos mains » : agir vite, avec des preuves
Carlo Buontempo, directeur du Copernicus Climate Change Service, le rappelle :
« L’humanité est maître de son propre destin, mais nos actions doivent se fonder sur des preuves. L’avenir est entre nos mains — une action rapide et décisive peut encore changer notre trajectoire. »
Ce message résonne fortement en Algérie, où les effets du changement climatique s’ajoutent à des vulnérabilités sociales, économiques et structurelles.
Une responsabilité collective pour inverser la trajectoire
Le rapport de Copernicus est clair : le facteur dominant de ce réchauffement est d’origine humaine — émissions de gaz à effet de serre, déforestation, artificialisation des sols, surconsommation énergétique.
Il ne s’agit donc pas d’une fatalité naturelle, mais d’un phénomène réversible, à condition d’agir dès maintenant sur plusieurs fronts :
- Réduction des émissions de CO₂, en particulier dans l’industrie, les transports et le bâtiment,
- Transition énergétique vers des sources renouvelables,
- Efficacité des systèmes d’irrigation et gestion durable de l’eau,
- Reboisement, agriculture résiliente et protection des écosystèmes,
- Adaptation des infrastructures urbaines et rurales aux nouvelles conditions climatiques.
L’engagement de Systain : accompagner la transformation
Chez Systain Algeria, nous croyons que la durabilité ne doit pas rester un concept abstrait, mais une réalité opérationnelle et locale.
Nous accompagnons entreprises, collectivités et institutions dans :
- l’évaluation de leur empreinte carbone (bilan CO₂),
- la mise en place de stratégies de décarbonation alignées avec les standards internationaux,
- le développement de modèles économiques circulaires et sobres,
- l’élaboration de plans d’adaptation aux impacts climatiques à l’échelle des territoires.
Notre objectif : transformer l’alerte en levier d’action, pour renforcer la résilience de l’économie algérienne tout en créant de la valeur durable.
Conclusion
L’année 2024 marque un tournant historique. Le dépassement du seuil de +1,5°C n’est plus un scénario futuriste, mais une réalité mesurable. Pour l’Algérie, cela signifie qu’il n’y a plus de temps à perdre.
La transition vers un modèle sobre, résilient et équitable n’est plus une option – elle est une nécessité stratégique, environnementale et humaine.
📄 Pour en savoir plus, consultez le rapport Global Climate Highlights 2024
👉 Accéder au rapport Copernicus